Le squirting, ou éjaculation féminine, désigne l’expulsion de liquide par l’urètre lors d’une stimulation sexuelle intense, souvent en lien avec un orgasme profond ou une libération musculaire intense. Il s’agit d’un phénomène naturel, encore mal compris, mais parfaitement normal. De nombreuses femmes en font l’expérience, parfois sans le savoir, tandis que d’autres cherchent à le provoquer.
Dans cet article, nous vous expliquons comment squirter, tout en vous partageant les bases scientifiques, biologiques et historiques de ce phénomène.
Biologiquement, le squirting est une émission via l’urètre d’un liquide, souvent issu de la vessie. Ce liquide contient généralement un mélange d’urine diluée et de sécrétions produites par les glandes de Skene, situées autour de l’urètre et parfois appelées “prostate féminine”.
Pour savoir comment squirter, il est essentiel de comprendre la zone à stimuler : le fameux point G, situé sur la paroi antérieure du vagin, à environ 4-5 cm de l’entrée. Cette zone, lorsqu’elle est massée intensément, peut provoquer un réflexe d’éjection.
Bon à savoir : Le squirting n’est pas forcément lié à l’orgasme. Il peut survenir sans orgasme, ou avec, selon les personnes.
Le lâcher-prise est indispensable. Squirter demande souvent une grande détente du plancher pelvien. Beaucoup de femmes bloquent inconsciemment par peur d’uriner ou de “perdre le contrôle”. Or, c’est justement cette sensation de relâchement qu’il faut accueillir.
Insérez un ou deux doigts courbés vers le haut, comme pour faire un “viens ici”, en appuyant avec régularité sur la paroi antérieure du vagin. Cette zone peut devenir spongieuse et légèrement gonflée à la stimulation.
Lorsque la sensation monte, vous pouvez sentir une pression au niveau de la vessie. N’essayez pas de la retenir : c’est le moment de laisser faire le corps. La contraction des muscles pelviens peut provoquer l’expulsion du liquide.
Certaines femmes préfèrent être sur le dos, d’autres sur le ventre ou en position accroupie. Testez ce qui fonctionne pour vous.
Le squirting n’est pas une invention moderne. Des textes anciens chinois, arabes ou indiens faisaient déjà état de “femmes fontaines”. Dans la Grèce antique, on reconnaissait même une “semence féminine” émise lors de l’extase sexuelle.
Mais au fil des siècles, la médecine occidentale – dominée par une vision masculine – a rejeté ce savoir. Le plaisir féminin a été réduit au silence, et l’éjaculation féminine niée, voire ridiculisée.
Il faut attendre les années 1980 pour que des sexologues comme Beverly Whipple relancent le sujet. En 2014, une étude française par IRM confirme que le liquide expulsé vient bien de la vessie, via l’urètre, sous l’effet d’une stimulation érotique. D’autres chercheurs explorent encore le rôle exact des glandes de Skene, parfois qualifiées de “prostate féminine”.
Aujourd’hui, le squirting est reconnu comme une réponse sexuelle physiologique possible chez certaines femmes, mais pas une obligation.
Non, et ce n’est ni un objectif sexuel universel, ni une preuve de plaisir supérieur. Certaines femmes squirteront facilement, d’autres jamais. Cela dépend de la physiologie, de l’état émotionnel, de la stimulation et de l’environnement.
Chez Coove, nous pensons que la sexualité doit être libre, informée et sans pression de performance. Savoir comment squirter, c’est bien. Mais le plus important reste de rester à l’écoute de ses sensations.
Le squirting est une réaction naturelle, souvent méconnue, parfois impressionnante, mais jamais honteuse. Si vous êtes curieuse d’explorer ce phénomène, vous pouvez suivre les étapes proposées, avec douceur, patience, et respect de vous-même.
Chez Coove, nous croyons qu’une sexualité éclairée passe aussi par une meilleure connaissance du corps. Nous vous encourageons à explorer votre plaisir sans peur, sans tabou, et avec des produits respectueux du corps.
Coovez-vous. Protégez-vous. Découvrez-vous.