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Main de femme caressant une pêche

Éloge de la masturbation : solo, à deux, et au-delà

La masturbation : une pratique millénaire Dès la Préhistoire, la masturbation est représentée dans des peintures rupestres. Chez les Sumériens et les Égyptiens, c’est même un geste sacré : le dieu Atum crée l’univers en s’auto-stimulant. Mais au XVIIIᵉ siècle, tout dérape. En 1712, un pamphlet anonyme intitulé « Onania » surgit à Londres, en plein cœur de l’Angleterre puritaine. Il dénonce la masturbation comme un “péché auto-polluant” et l’accuse de tous les maux : fatigue, acné, perte de mémoire, folie, mort prématurée. Rien que ça. Ce n’est pas encore l’ère victorienne, mais on s’en approche dangereusement. Et comme toujours, ce qui commence comme une rumeur moralisatrice devient bientôt une vérité “médicale”. C’est là que le docteur Tissot entre en scène. Médecin suisse très influent, il publie en 1760 un traité sobrement intitulé L’Onanisme. Il y “démontre” (sans la moindre preuve scientifique) que se masturber rend faible, nerveux, déprimé, et bon à enfermer. Son ouvrage est traduit dans toute l’Europe, étudié dans les écoles de médecine, cité dans les séminaires. Résultat : la culpabilité se médicalise, la morale se fait passer pour de la science, et la masturbation devient officiellement un danger public. Et comme l’Europe colonise la moitié du monde, le message suit avec les missionnaires et les valises : se masturber, c’est pécher, dégénérer, trahir son âme, et sa santé. Ce basculement marque le début du tabou que Freud déconstruira bien plus tard.
Main de femme caressant une pêche

La masturbation : une pratique millénaire

Dès la Préhistoire, la masturbation est représentée dans des peintures rupestres. Chez les Sumériens et les Égyptiens, c’est même un geste sacré : le dieu Atum crée l’univers en s’auto-stimulant.

Mais au XVIIIᵉ siècle, tout dérape. En 1712, un pamphlet anonyme intitulé « Onania » surgit à Londres, en plein cœur de l’Angleterre puritaine. Il dénonce la masturbation comme un “péché auto-polluant” et l’accuse de tous les maux : fatigue, acné, perte de mémoire, folie, mort prématurée. Rien que ça.

Ce n’est pas encore l’ère victorienne, mais on s’en approche dangereusement. Et comme toujours, ce qui commence comme une rumeur moralisatrice devient bientôt une vérité “médicale”.

C’est là que le docteur Tissot entre en scène. Médecin suisse très influent, il publie en 1760 un traité sobrement intitulé L’Onanisme. Il y “démontre” (sans la moindre preuve scientifique) que se masturber rend faible, nerveux, déprimé, et bon à enfermer. Son ouvrage est traduit dans toute l’Europe, étudié dans les écoles de médecine, cité dans les séminaires. Résultat : la culpabilité se médicalise, la morale se fait passer pour de la science, et la masturbation devient officiellement un danger public.

Et comme l’Europe colonise la moitié du monde, le message suit avec les missionnaires et les valises : se masturber, c’est pécher, dégénérer, trahir son âme, et sa santé.

Ce basculement marque le début du tabou que Freud déconstruira bien plus tard.


Les chiffres modernes : une pratique généreuse des deux sexes

Selon Kinsey, 92 % des hommes et 62 % des femmes se sont déjà masturbés.
Une étude de 2022 montre que 78 % des femmes et 91 % des hommes ont déjà atteint l’orgasme en solo.

Normalité, puissance, confort personnel : pas étonnant que l’American Medical Association considère la masturbation comme une part saine de la sexualité depuis 1972.


Masturbation : ce que la science confirme

Sommeil, stress, immunité

L’orgasme booste les endorphines et l’ocytocine. Résultat ? Moins de stress, un meilleur sommeil, et même une baisse de la douleur chez les femmes.
VeryWell Health révèle que l’auto-plaisir régule les cycles hormonaux et apaise les menstruations douloureuses.

Bien-être physique

Chez les hommes, une masturbation fréquente est associée à une réduction de 33 % du risque de cancer de la prostate, selon plusieurs études épidémiologiques.


Chez les femmes, une stimulation régulière favorise une meilleure circulation cervicale et contribue à réduire les infections urinaires, en améliorant l’équilibre de la flore vaginale et l’oxygénation des tissus.


Femmes, hommes : des pratiques similaires… mais des vécus différents

Une étude menée en 2024 par l’Université d’Essex a montré que les femmes qui ont une bonne conscience corporelle (c’est-à-dire une capacité à percevoir finement leurs sensations internes, leur respiration, leurs tensions, leur rythme cardiaque) vivent 20 % d’orgasmes satisfaisants en plus, que ce soit en solo ou avec un partenaire.


Autrement dit : plus on est à l’écoute de son propre corps, plus on a de chances de ressentir du plaisir.

Et pour hommes comme pour les femmes, la masturbation est souvent un moment de repos, d’exploration ou de consentement absolu.


À deux, la masturbation mutuelle : booster de complicité

Masturbation en couple : ce que révèle une étude récente sur le plaisir partagé

Une étude publiée en 2023 dans l’International Journal of Sexual Health a révélé que les couples qui pratiquent la masturbation mutuelle déclarent une satisfaction sexuelle significativement plus élevée que ceux qui ne le font pas.


Cette pratique favorise le dialogue, la curiosité partagée et la liberté d’explorer sans pression de performance.


Quand commencer, où s’arrête le « trop »

La masturbation ne pose généralement aucun problème. Elle devient préoccupante lorsqu’elle s’accompagne d’isolement, de souffrance psychique ou d’une perte de contrôle sur le comportement sexuel.


Le Merck Manual, référence médicale internationale, confirme qu’elle reste une pratique saine tant qu’elle n’interfère pas avec la vie quotidienne, les relations intimes ou le plaisir partagé.

Comme


Retrouver un lien simple avec son corps

Dans une société qui valorise la performance, l’apparence ou la comparaison, le rapport au corps peut vite se troubler.
On peut se masturber sans rien sentir. On peut jouir sans se souvenir comment. Ou fuir ce moment intime avec soi-même, par pudeur, ennui, ou par automatisme.
Et parfois, on se rend compte qu’on ne sait plus identifier ce qui fait du bien, ou ce qu’on veut vraiment.

Pas besoin d’être fâché avec son corps pour vouloir y revenir autrement. Parfois, c’est juste une envie d’être plus présent. De reprendre le fil du ressenti, sans jugement ni attente.

Trois gestes pour renouer avec soi

Prendre un moment, sans but. Se poser. Respirer. Laisser les pensées ralentir.
Explorer doucement. Toucher, écouter les sensations. Sentir ce qui vibre, ce qui ne répond pas, ce qui s’éveille.
Et si l’envie naît, partager l’expérience avec l’autre. Pas pour performer, mais pour montrer. Dire “voilà ce que j’aime”.

C’est aussi cela, le pouvoir du sexe solo : apprendre à se connaître, sans pression, pour mieux se relier.
Un désir qui ne copie pas, ne compense pas, ne s’excuse pas.


En résumé

La masturbation, qu’elle soit pratiquée seul ou à deux, n’est ni un écart, ni un pis-aller. C’est un acte de soin, un outil de bien-être, un moyen de se relier à soi et, parfois, à l’autre.

Alors si tu es gêné, souviens-toi de ceci : ton corps mérite d’être écouté. Et le plaisir, quand il est libre et conscient, ne se justifie pas.

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