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Coove : un latex clean de l’arbre jusqu’à ton lit

Quand on parle de capote, on pense « protection », « sécurité », voire « sexualité ». Mais qui pense à l’arbre qui l’a vu naître ? Ce petit bout de latex pousse à l’autre bout du monde : quelque part dans une forêt tropicale, un hévéa saigne sa sève. Asie, Afrique, Amérique du Sud… c’est souvent là que commence l’histoire de ton préservatif. Bien loin de ta couette, mais pas de ton corps.

L’hévéa : l’arbre à latex

Avant de protéger ta santé sexuelle, le latex protège l’hévéa. Cet arbre, originaire d’Amazonie, est aujourd’hui planté à la chaîne en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie), en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana) et en Amérique latine (Brésil, Guatemala).

Sauf que quand la demande explose, les dérives suivent : la plupart des préservatifs vendus aujourd’hui sont fabriqués à partir de latex issu de la monoculture intensive de l’hévéa qui contribue à la déforestation et est associée à des problématiques sociales documentées, comme des conditions de travail précaires, voire le travail des enfants dans certains pays producteurs.

Sans éducation à la vie affective, le porno fait la loi

Qui éduque vraiment les enfants à la vie affective ?

Ce n’est plus une hypothèse, c’est une réalité : le porno est devenu le principal référentiel sexuel des adolescents. Selon l’Arcom (ex-CSA), 1,6 million de mineurs en France consultent chaque mois des sites pornographiques. La première exposition a lieu entre 11 et 13 ans en moyenne, parfois bien avant.

Ce n’est pas anodin. Car dans l’immense majorité de ces vidéos, on ne parle ni de respect, ni de consentement, ni de désir partagé. On parle de domination, d’humiliation, de violence normalisée. Et c’est cela qui devient la norme, quand l’école se tait et que les parents désertent le terrain.

Éloge de la masturbation : solo, à deux, et au-delà

La masturbation : une pratique millénaire

Dès la Préhistoire, la masturbation est représentée dans des peintures rupestres. Chez les Sumériens et les Égyptiens, c’est même un geste sacré : le dieu Atum crée l’univers en s’auto-stimulant.

Mais au XVIIIᵉ siècle, tout dérape. En 1712, un pamphlet anonyme intitulé « Onania » surgit à Londres, en plein cœur de l’Angleterre puritaine. Il dénonce la masturbation comme un “péché auto-polluant” et l’accuse de tous les maux : fatigue, acné, perte de mémoire, folie, mort prématurée. Rien que ça.

Ce n’est pas encore l’ère victorienne, mais on s’en approche dangereusement. Et comme toujours, ce qui commence comme une rumeur moralisatrice devient bientôt une vérité “médicale”.

C’est là que le docteur Tissot entre en scène. Médecin suisse très influent, il publie en 1760 un traité sobrement intitulé L’Onanisme. Il y “démontre” (sans la moindre preuve scientifique) que se masturber rend faible, nerveux, déprimé, et bon à enfermer. Son ouvrage est traduit dans toute l’Europe, étudié dans les écoles de médecine, cité dans les séminaires. Résultat : la culpabilité se médicalise, la morale se fait passer pour de la science, et la masturbation devient officiellement un danger public.

Et comme l’Europe colonise la moitié du monde, le message suit avec les missionnaires et les valises : se masturber, c’est pécher, dégénérer, trahir son âme, et sa santé.

Ce basculement marque le début du tabou que Freud déconstruira bien plus tard.

Kunyaza : l’art rwandais de l’orgasme

Kunyaza : histoire et origine de l’art de l’orgasme rwandais

Selon une légende, le lac Kivu situé au Rwanda* et à l’Est de la RDC, serait né de l’éjaculation d’une reine rwandaise… donnant le nom à une pratique sexuelle : le kunyaza.

Il y a longtemps, une reine, lasse de l’absence de son mari parti en guerre, ordonna à un serviteur de satisfaire ses désirs.
Terrifié et craignant des représailles du monarque, il s’exécuta. Tremblant de peur, il approcha son pénis du clitoris de la reine.
Ses frissons, nés de l’appréhension, éveillèrent chez elle un plaisir nouveau, si intense et puissant qu’un jaillissement soudain surgit, créant ainsi les ruisseaux qui formèrent, dit-on, le lac Kivu.

Comment le porno altère notre désir

Le porno est partout. Et personne n’ose vraiment en parler.

En France, 7 garçons sur 10 et 3 filles sur 10 de moins de 15 ans consomment du porno. L’âge moyen du premier visionnage est estimée entre 11 et 13 ans. En 2021, 1,6 million de mineurs français ont visité Pornhub chaque mois. Ce ne sont pas des ligues de vertu qui s’en inquiètent, mais l’Insee, l’Arcom et le Sénat.

Et pourtant, le discours ambiant reste figé entre deux extrêmes :la panique morale ou la glorification néo-libérée. Avec au milieu : des corps jeunes, des désirs formatés et une industrie mondiale florissante, dont le modèle économique repose sur l’addiction.

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